ATTENTION NOUVEL HORAIRE 20 H 15 AU CINEMA VICTORIA
Par Yves Billaud, archéologue, ingénieur chercheur de recherche, responsable des eaux intérieures et du suivi des palafittes Unescon, Drassm.
En 2011, l’Unesco a inscrit au patrimoine mondial de l’humanité un « bien sériel » composé de 111 sites palafittiques, autrefois dénommées « cités lacustres », répartis dans six pays de l’arc alpin (Italie, France, Suisse, Allemagne, Autriche, Slovénie). L’inscription se base sur l’exceptionnel état de conservation de ces stations et sur leur intérêt pour la compréhension des premières communautés d’agriculteurs et d’artisans du Néolithique et de l’âge du Bronze, soit de 5000 à 800 avant notre ère.
À l’inverse de celle de la grotte Chauvet, cette inscription est passée presque totalement inaperçue sur le territoire national alors que 11 sites sont concernés, 2 dans les lacs du Jura et 9 dans ceux de Savoie.
La présentation vise à replacer l’inscription Unesco dans la longue histoire, de plus d’un siècle et demi, de la recherche dans les lacs de Savoie, depuis les premiers ramassages du XIXe siècle jusqu’aux travaux actuels faisant suite aux premières observations des précurseurs de l’archéologie subaquatique.
Il s’agit ensuite d’essayer de « rendre visible l’invisible » en montrant les résultats obtenus principalement ces dernières années sur le lac du Bourget. Les premières interprétations qui en sont faites permettent d’approcher les modes de vie de ces populations riveraines d’il y a près de 3000 ans.
